Ce que l’on ne vous a jamais dit à propos des antidouleurs…

antidouleurs« J’ai mal »… Des paroles que nous prononçons tous à un moment de notre vie : se brûler, se couper, se piquer, mais aussi souffrir d’une migraine, d’une sciatique ou de maux d’estomac, de spasmes, crampes, étirement, contraction… Nous avons mal, mais pas de la même façon ! La douleur peut prendre des allures bien distinctes… Et pourtant, laisser le même souvenir d’un phénomène désagréable.

De quelle douleur parle-t-on ? De nature aiguë ou chronique, la douleur peut aussi se manifester de multiples façons : Selon son intensité et sa durée, elle peut être symptôme qui révèle un dysfonctionnement ou un traumatisme, mais aussi syndrome, faisant partie intégrante de la maladie ou devenant elle-même la maladie. Ciblée ou diffuse, irradiante, pulsatile ou lancinante, la douleur s’évalue à différents degrés.

Les mécanismes de la douleur  sont extrêmement complexes et font intervenir un grand nombre de facteurs : Est-elle fonctionnelle parce que vous avez porté des souliers trop étroits ou vous êtes assis longtemps dans une position inconfortable ? Est-elle plutôt liée aux dysfonctionnements cérébraux des récepteurs de la douleur comme en cas de fibromyalgie ou de la moelle épinière comme pour la sciatique ? D’ordre traumatique, parce que vous êtes tombé ou avez trop forcé à l’entraînement ? Neurogène parce que vous vous êtes sujet aux migraines ? Inflammatoire comme dans le cas de l’arthrose ou d’une maladie de Crohn ? Associée au syndrome du membre fantôme après une amputation ? Et tout cela, sans oublier non plus la douleur émotionnelle, qui fait également partie de la liste, pouvant elle aussi déclencher des douleurs physiques !

Les sources de la douleur :

La douleur d’origine inflammatoire : Comme les parties du corps d’une marionnette dont vous dirigez les mouvements grâce à des fils suspendus que vous manipulez, la douleur inflammatoire trouve son origine dans plusieurs points d’entrée. Ce qu’il en résulte ? En éliminer un, ne fait pas du résultat une réussite… Puisque vous avez toujours mal !… La douleur peut alors vous donner l’impression que votre analgésique ou votre anti-inflammatoire sont inopérants !

douleurs-inflammationQue se passe-t-il en cas de douleurs inflammatoires ? Il existe 2 grands groupes d’enzymes responsables de la douleur d’origine inflammatoire : Lipo Oxygénase, donnant naissance aux enzymes pro-inflammatoires néfastes LOX et Cyclo Oxygénase, formé à partir d’un complexe d’enzymes, dont les isoenzymes COX1 et COX2. Les LOX libèrent les substances leucotriènes responsables des douleurs articulaires et de l’inflammation en cas de maladie de Crohn, entre autres. COX1 et COX 2 participent à de nombreuses réactions et soutiennent activement de multiples fonctions de l’organisme… Seul hic… COX 2, lorsqu’elle est produite en excès, est aussi grandement impliquée dans les mécanismes pro-inflammatoires qui vont engendrer la douleur. Lorsque les membranes cellulaires sont détruites, par des facteurs tels que l’attaque de virus, de bactéries, les changements de températures, les substances nocives, le stress physique ou émotionnel, le nombre de COX 2 suractivées se démultiplie, et cet excès engendre l’inflammation.

La meilleure option ? En complément de votre analgésique, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens peut vous aider. De préférence, choisissez un anti-inflammatoire qui agira sur les multiples points d’inflammation. Et optez pour une solution anti-inflammatoire naturelle, qui vous permettra de ne pas subir les effets secondaires incommodants liés aux AINS classiques.

La douleur qui n’est pas d’origine inflammatoire : Plus ou moins intense, elle est fréquemment la conséquence d’une stimulation des récepteurs de la douleur. Lorsque ces récepteurs sont excités, ils envoient un message aux nerfs afférents (appelés aussi nerfs sensitifs), chargés de délivrer ce message au système nerveux. Les informations sont alors triées par des agents dits « inhibiteurs » avant d’être envoyées vers la moelle épinière et le thalamus. Le thalamus, centre de gestion de la sensibilité à la douleur, analyse ces informations avant de les transmettre à son tour au cortex cérébral, impliqué dans la distribution des réactions motrices face à la douleur et dans l’organisation de l’expérience douloureuse.

anatomie de la douleur

 

 

 

 

 

 

 

La douleur qui n’est pas d’origine inflammatoire peut être la conséquence des multiples causes évoquées précédemment. Il est donc impératif de choisir l’antidouleur qui ciblera efficacement la source du problème !

Une classification des analgésiques médicamenteux a été établie, selon le degré de douleur déterminé. La douleur a ainsi été modélisée en paliers, de façon pluridimensionnelle. L’OMS hiérarchise les traitements contre la douleur selon 3 seuils :

– La première classe de médicaments comprend les AINS, paracétamol, ibuprofène et aspirine. Elle sert à atténuer des douleurs faibles à modérées.

– La seconde classe comprend les substances opiacées (dérivées d’opium), s’attaquant aux douleurs modérées à fortes.

– La troisième classe comprenant les médicaments opiacés et opioïdes puissants, s’adresse aux personnes souffrant de douleurs fortes à intenses. Elle intègre, entre autre, la morphine et ses dérivés. On a recours à ce dernier palier lorsque les antalgiques n’exercent pas l’effet escompté.

Les effets secondaires possibles des antidouleurs classiques lors d’une prise ponctuelle : Si vous n’avez pas de problèmes d’estomac, de reins, d’ulcère ouvert, de gastrite ou maladie inflammatoire de l’intestin, en théorie, la prise d’antidouleurs et d’AINS classiques n’est pas problématique. Dans les cas précités, entre autres, les anti-inflammatoires non stéroïdiens provoquent en tout premier lieu des conséquences sur l’appareil gastrique : diarrhées, vomissements, ulcération de l’estomac et de l’intestin grêle. Les antidouleurs de classe 2 (opiacés) peuvent entrainer constipation, somnolence, problèmes respiratoires et accoutumance. Les analgésiques de classe 3 peuvent également engendrer la , détresse respiratoire, la difficulté de filtration par les reins et donc, l’insuffisance rénale sur le moyen à long terme.

Qu’en est-il à propos de la prise d’antidouleurs de façon récurrente sur le long terme ? Lorsqu’il s’agit d’anti-inflammatoires de type AINS, les problèmes d’estomac sont fréquent. Pourquoi ? A la longue, les substances ingérées attaquent la muqueuse gastrique. La paroi stomacale s’affine. Lorsque celle-ci est endommagée, elle laisse plus facilement s’installer les bactéries de type Helicobacter pylori. Le corps devient alors un terrain propice à la formation d’ulcères ainsi qu’aux saignements.

Par ailleurs, sur le long terme, sachez que les AINS fatiguent vos reins. Ces derniers ont de plus en plus de mal à éliminer les déchets qui s’accumulent dans le sang et empoisonnent le corps.

Enfin, le risque d’accoutumance est également plus important avec une prise sur le long terme.

Les antidouleurs naturels sont une bonne alternative aux antidouleurs classiques. Ils vous prodiguent les meilleurs effets naturels, sans les inconvénients liés à la prise de médicaments analgésiques.

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