Hormone de la jeunesse, solution du « bien vieillir »… La DHEA réside parmi les atouts anti-âge les plus prisés. Complément aux bénéfices multiples, quand l’utiliser, pourquoi et quelles sont les limites à connaître ? Voici quelques informations qui pourront vous éclairer :
La DHEA, qu’est-ce que c’est ?
La DHEA ou déhydroépiandrostérone est une hormone fabriquée par les glandes surrénales, à partir du cholestérol, qui va se transformer en différentes hormones. Chez les hommes, elle prend la forme de molécules androgènes, composées notamment de testostérone et d’oestrogènes, chez les femmes, elle se transforme en œstrogènes. Elle circule par voie sanguine sous forme de Sulfate de DHEA, appelé aussi DHEA.
A quoi sert la DHEA ?
Son rôle initial est d’influencer la pousse des poils ainsi que la maturation du cerveau. Bien connue pour le capital-jeunesse qu’elle délivre, la DHEA a fait l’objet de bien des recherches à un niveau scientifique. Les études menées ont pu mettre en corrélation taux faibles de DHEA et apparition d’ostéoporose, prise de poids, modification de la libido, augmentation des troubles cardio-vasculaires.
Quels sont les bienfaits d’une supplémentation en DHEA ?
Côté femmes :
Prévention et limitation de l’ostéoporose, renforcement des os,
Plus grandes souplesse et élasticité de la peau, amélioration de l’aspect et de la densité du tissu cutané,
Beauté des cheveux,
Augmentation significative du désir sexuel, atténuation de la sécheresse vaginale,
Régulation de l’humeur.
Côté hommes :
Accroissement de la libido,
Augmentation de la force musculaire,
Amélioration de la capacité d’endurance,
Diminution notable de l’obésité abdominale,
Protection du cœur et des artères.
Les études scientifiques ont démontré des effets bénéfiques de la DHEA sur la peau, le renforcement des os, la libido et la perte de poids ciblée au niveau des graisses abdominales, mais également sur la fertilité, la mémoire, les troubles cardiaques et sur l’espérance de vie de façon plus générale.
L’hormone DHEA peut constituer un véritable avantage, lorsque sa prise respecte les dosages recommandés et qu’elle est établie dans le cadre d’un accompagnement médical appuyé par des examens biologiques spécifiques réguliers.
Les intérêts d’une prise de DHEA résident également dans la prévention de l’obésité, mais aussi du diabète, dans la mesure ou la DHEA diminue la résistance des tissus à l’insuline et facilite le fonctionnement de cette hormone de façon globale.
Sous quelles conditions prend-on de la DHEA ?
La prise de DHEA requière un protocole préalable de test sanguin appelé SDHEA (Sulfate de DHEA), examen biologique indispensable pour obtenir de façon précise, les taux hormonaux qui pourraient imposer une supplémentation et surtout, pour attribuer le dosage adéquat.
La prise de DHEA se révèle intéressante dans le cas ou les taux d’hormones œstrogènes et testostérone apparaissent comme déficitaires. Une fois la nécessité de supplémentation confirmée et le dosage défini, il sera impératif d’effectuer de nouvelles analyses après 3 mois de prise, afin de valider l’activité et les bénéfices apportés par la DHEA, mais aussi de vérifier la bonne adéquation des dosages établis.
Quelle durée de prise pour la DHEA ?
6 mois consécutifs, avec, à 3 mois de nouveaux tests sanguins pour réévaluer les seuils hormonaux. La prise de DHEA en complément alimentaire peut aller jusqu’à 2 ans sur avis médical.
A quoi faut-il faire attention ?
Les dosages de DHEA répondent à des besoins spécifiques et nécessitent la pratique d’examens biologiques réguliers. L’élément le plus important auquel faire attention est sans doute le surdosage. Un taux trop important d’oestrogènes ou de testostérone peut favoriser l’apparition de cancers hormono-sensibles tels que cancers du sein, de la prostate ou de l’utérus.
Quand ne pas prendre de DHEA :
La prise de DHEA est strictement interdite en cas d’antécédents individuels ou familiaux de cancers hormonaux dépendants.
Quels dosages de DHEA sont généralement employés, et dans quelles circonstances ?
La supplémentation en DHEA diffère selon le sexe :
Les hommes possédant naturellement plus de DHEA circulante que les femmes, sont généralement soumis à un dosage plus important que les femmes.
La suppélmentation en DHEA diffère selon l’objectif :
Les femmes commenceront généralement à un dosage de DHEA 25 mg, les hommes à un dosage de DHEA 50 mg pour un programme anti-âge standard.
Puis, s’il s’agit de rétablir les seuils hormonaux à un niveau optimal, la prise sera augmentée à 100mg.
La DHEA semble très intéressant… cette hormone de la jeunesse… mais il semble qu’il y aurait un soucis sur la manière de la prendre…
D abord je ne veux pas qu apparaisse mon nom de famille !
Merci de le supprimer.
Votre réponse ne correspond pas à ma question, je regrette…
Je disais que mon taux est redescendu de 8,6 à 3,5- en qq mois sans prise de DHEA – ce que mon médecin juge insuffisant- et je vous demandais donc :
Si le taux redescend aussi vite, qq mois, à quoi cela sert-il ?
Et quel est le taux optimal à mon âge ?
J’ai 68 ans et je suis une femme.
Je prenais de la DHEA depuis 2010 – taux 1.2ng:ml
puis : 08/11 : 3.7
06/12 : 4.8
10/14 : 8.6
En 2016 j’ai stoppé et en 2016 mon taux est redescendu à 3.5
je découvre que vous dites d’en prendre 2 ans alors :
1. puis-je continuer ?
2. si le taux redescend au bout de quleques mois, à quoi cela sert-il ?
Merci de vore réponse.
Bonjour Madame Dourdin, merci pour votre commentaire. Si vous prenez de la DHEA en continu, votre taux peut dépasser le taux préconisé (la limite supérieure du taux recommandé). La prise de DHEA s’effectue pour obtenir un taux équivalent à celui de notre jeunesse. Si le taux dépasse cette limite, c’est que la dose prise était trop importante par rapport à ce qu’il fallait prendre. En fonction des personnes, il faut attendre plus ou moins longtemps pour atteindre le taux optimal de DHEA, c’est la raison pour laquelle certaines personnes la prennent durant 2 ans. Dans votre cas aux vues des taux mentionnés, un temps plus court a suffit, vous auriez dû arrêter en Juin 2012. Donc la réponse à si vous pouvez la continuer est non. Il faudra procéder à des analyses régulières et seulement si ce taux descend, envisager de refaire une cure. Cordialement.