Migraine : tenez-lui tête !

migraineAvoir le sentiment que notre tête va éclater, ne plus supporter le moindre bruit, le moindre son, le moindre rayon de lumière… Au point que tous paraissent amplifiés et donnent la sensation d’une douleur extrême qui nous transperce et bat la mesure au rythme de nos pulsations cardiaques… Insupportable !… Et surtout très invalidant au quotidien, la migraine… Pour les vrais migraineux ! L’OMS classe la migraine au vingtième rang des maladies impactant la qualité de vie. Petits ou grands, de 10 ans à 40 ans, c’est dans cette large tranche d’âge que la migraine peut apparaître et vous marquer du sot de la douleur pour toujours…
« Pourvu que cela cesse, je veux juste que ça s’arrête », c’est le seul refrain qui nous traverse l’esprit au moment d’une crise… La migraine, ou céphalée primitive, ce fléau qui touche plus de 12% de la population adulte, et 6 à 10 millions de français, reste encore un mystère sur lequel le voile n’est que partiellement levé.

Une migraine, qu’est ce que c’est, comment ça arrive ?
Maladie neurologique, problème vasculaire, défaillance des neurotransmetteurs, causes génétiques, hormonales ou inflammatoires… Bon nombre d’hypothèses sont mises en avant pour expliquer le phénomène de Migraine ! Depuis quelques années, les chercheurs parviennent à établir des liens crédibles entre ces allégations.
D’un point de vue neurologique, la migraine mettrait en cause un dysfonctionnement au niveau des récepteurs de la douleur (nocicepteurs) qui s’activeraient sans raison et laisserait émerger une sorte de douleur fantôme… Et par ailleurs, une altération des mécanismes permettant de contrôler cette douleur.
Certains évoquent un problème vasculaire qui mettrait en cause une baisse du flux sanguin dans certaines zones cérébrales.
D’autres, soulignent la déficience de neurotransmetteurs tels que la sérotonine ou la noradrénaline comme explication aux troubles migraineux.
On leur attribue également des causes génétiques : chez les migraineux avec aura, on observe la mutation d’un gène MTHFR et conjointement à cette transformation, la concentration accrue d’un acide aminé nommé homocystésine associée à une baisse conséquente des taux de vitamines B12, B9 et B6 dans l’organisme.
Une poignée de chercheurs parle de maladie héréditaire, impliquant une région entre deux gènes, sur le chromosome 8, chargée de la régulation d’un neurotransmetteur excitateur appelé glutamate.
Une autre conjecture avance que la migraine pourrait trouver une explication dans une inflammation provoquée par les terminaisons nerveuses autour des vaisseaux enveloppant le cerveau. Le système vasculaire de la dure mère et des méninges présenterait une activité nerveuse qui engendrerait une dilatation des vaisseaux, une fuite de plasma, puis, via le système parasympathique, une stimulation des fibres C-nociceptives (impliquées dans la sensation de douleur).
Dans les cas de migraine, on a pu observer que le système sympathique, modérateur des nocicepteurs (récepteurs de la douleur), ne jouait plus son rôle de « bloquant ». Ceci justifierait la stimulation et la persistance de cette fameuse douleur fantôme évoquée plus haut.
La migraine est trois fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme. Et quoi que l’on en dise, il semblerait que les hormones féminines aient une influence sur les crises migraineuses… Nous en voulons pour preuve le déclenchement de crises, coïncidant précisément avec les périodes de menstruations des femmes migraineuses.
Association de facteurs environnementaux ou génétiques, la migraine est une maladie chronique, d’origine neurologique ou vasculaire, que l’on ne guérit malheureusement pas encore, mais que l’on peut prévenir  et pour laquelle nous avons la possibilité d’atténuer les symptômes. Il y a donc deux façons d’appréhender la migraine : prévenir ce trouble et parvenir à espacer les crises ou agir de façon à diminuer l’intensité de chaque crise et limiter leur durée dans le temps.

Faites-vous bien le distinguo entre maux de tête et migraines ?
Il est essentiel de différencier céphalées de tension, maux de tête et migraine.
La céphalée de tension est liée à la tension nerveuse ainsi qu’à l’anxiété. La migraine se distingue du mal de tête ordinaire par différents points :

 

  • Localisation de la douleur d’un côté ou l’autre de la tête, près des tempes, du front ou des yeux
  • Une douleur qui dure entre 4 heures et 72 heures
  • L’apparition de photophobie ou phonophobie (hypersensibilité à la lumière, aux sons, voire aux deux)
  • La récurrence des crises
  • Troubles associés tels que troubles digestifs (nausées, vomissements), douleurs au niveau de la nuque et des cervicales
  • Possibilité d’aura

 

Lorsque les signes précurseurs de la migraine apparaissent, ils sont, pour beaucoup, repérables et se manifestent de façon assez flagrante: ils entrainent une altération du champ visuel, caractérisée fréquemment  par des sortes de taches, scintillements ou traits lumineux… On parle d’ « aura » ou de « prodromes ». Le déclanchement d’une migraine peut également être détecté par des signes annonciateurs moins fréquents tels que le picotement des lèvres, le fait de chercher ses mots durant quelques minutes ou par des vertiges.
Les causes : cycles menstruels, facteurs physiologiques, facteurs psychologiques, environnement sonore bruyant, froid, changement brutal de températures, fortes odeurs, lumière, alimentation, boissons alcoolisées… Les déclencheurs sont multiples !
Les bonnes pratiques : Evitez les repas trop riches, mais aussi les jeûnes ! Ne sautez pas de repas et dormez bien !… Avoir un nombre d’heures de sommeil suffisant et régulier est essentiel pour éviter les migraines !

 

Les produits desquels il ne faut pas abuser : les œufs, le chocolat, les boissons alcoolisées.

 

Les petits gestes qui peuvent faire du bien en cas de migraine :
Les migraineux le savent… lorsqu’une crise apparaît, pour soulager le mal, très souvent les actions qui apaisent sont :
– S’allonger dans l’obscurité
– S’isoler du bruit,
– Se mettre un linge humide froid sur le front,
– Prendre une douche chaude ou froide,
– Boire un café
– Se masser le cuir chevelu, les tempes et les cervicales

 

Migraines : quelles solutions ?
Parmi les cocktails de produits proposés, il convient à chacun, selon le degré de douleur, selon son métabolisme et sa tolérance, de choisir ou de demander conseil à son médecin. Antalgiques, anti-inflammatoires, analgésiques, pour une accalmie ponctuelle et prophylactiques en traitement de fond tels que les bêta bloquants, anti-dépresseurs, oestrogènes en gel…   Le choix est vaste ! En réponse circonscrite à une crise, les triptans sont probablement les plus probants (délivrés sur ordonnance), ils imitent l’action de la sérotonine et contractent les vaisseaux sanguins.

 

Ces traitements, peuvent être efficaces, mais sont pour certains à utiliser avec parcimonie, dans la mesure où leurs effets secondaires peuvent comporter certains risques. La relaxation, l’acupuncture, le biofeedback vous permettent également de diminuer les troubles migraineux.

 

Pour toutes les personnes réticentes à la prise de traitement médicamenteux, l’alternative à base de plantes est possible ! Lorsque les migraines s’installent, les déloger devient véritablement un combat de tous les jours. De recherches en découvertes, les compléments alimentaires apportent une réponse naturelle pointue aux troubles migraineux.
L’extrait de pétasite, une plante herbacée aux propriétés prouvées scientifiquement, dont les bienfaits des racines et des feuilles permettraient de prévenir et réduire la fréquence des crises de migraines. La supplémentation en extraits standardisés de pétasite soulage efficacement vos troubles migraineux. Traitement au long cours, le supplément alimentaire Migra Control, à l’extrait standardisé en pétasine et isopétasine, est une véritable délivrance pour les personnes souffrant de migraines intenses ! Sévérité, fréquence et symptômes associés sont prodigieusement atténués.

 

La supplémentation en Mélatonine diminuerait la fréquence et l’intensité des migraines. De récentes études mettent en avant la Mélatonine comme antidouleur neurologique efficace en cas de migraines (1). Les chercheurs soulignent le rôle de cette hormone du sommeil dans les mécanismes de la douleur. Agissant comme un analgésique, la mélatonine permettrait d’atténuer de façon importante l’anxiété, mais surtout, les douleurs chroniques chez les migraineux !(2)
Le saviez-vous ?

  • 7 personnes sur 10 atteintes de migraines sont des femmes
  • Les migraineux ont plus de risques de développer un AVC
  • Les migraineux souffrent de perturbations de la fonction de l’endothélium vasculaire et d’anomalie de la tension artérielle
  • Les migraineux ont deux à quatre fois plus de risques de développer une dépression

(1) Srinivasan VLauterbach ECHo KYAcuña-Castroviejo DZakaria RBrzezinski A. Melatonin in antinociception: its therapeutic applications. Curr Neuropharmacol. 2012 Jun;10(2):167-78. doi: 10.2174/157015912800604489. Source : Sri Sathya Sai Medical Educational and Research Foundation, Medical Sciences Research Study Center, Prasanthi Nilayam, 40 Kovai Thirunagar, Coimbatore-641014, Tamilnadu, India.
(2) Wilhelmsen MAmirian IReiter RJRosenberg JGögenur I. Analgesic effects of melatonin: a review of current evidence from experimental and clinical studies. J Pineal Res. 2011 Oct;51(3):270-7. doi: 10.1111/j.1600-079X.2011.00895.x. Epub 2011 May 26. Source : Department of Surgical Gastroenterology, Herlev Hospital, University of Copenhagen, Herlev, Denmark.


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