La DHEA (ou déhydroépiandrostérone) est une hormone synthétisée par les glandes surrénales. C’est le précurseur des œstrogènes chez les femmes, qui intervient dans le développement des caractères sexuels, la régulation du cycle menstruel, l’hydratation de la peau,… Mais le taux de DHAE diminue avec l’âge, et ce dès 30 ans, jusqu’à devenir particulièrement bas arrivé à la ménopause. Cela impacte le corps de manière considérable. Sécheresse vaginale ou atrophie vulvo-vaginale et même infections urinaires sont tout autant de symptômes que l’on peut observer lors du passage à la ménopause, chez une majorité de femmes. Et parfois la prise d’œstrogènes par voie orale ne suffit pas toujours à régler ces problèmes. Heureusement, la recherche, en perpétuelle progression, permet de pallier ces désagréments.
Une récente étude réalisée en 20181, en double aveugle avec placebo sur un large panel de plus de 500 femmes, a pu montrer l’efficacité de l’administration de DHEA intravaginale. Amélioration des symptômes de l’atrophie vulvo-vaginale comme la sécheresse vaginale et les douleurs pendant les rapports sexuels, de la structure et de l’épaisseur de la muqueuse…Grâce à son action locale, aucun effet indésirable significatif, lié à l’administration de DHEA, n’a été observé. De quoi permettre aux femmes de se sentir plus jeunes dans leur corps et de nouveau épanouies dans leur quotidien et leur intimité.
1. Menopause. 2018;25(11):1339-1353.